1. |
Tu t'es mise à crier
02:57
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après ton départ
j’ai lavé mon lit
y’était tout taché
de nos rêves Sophie
j’ai pas assez d’argent
pour t’acheter des mots
tu t’es mise à crier comme avant
tellement fort que t’en perds tes dents
on s’est revu on s’est voulu on s’est mangé la face
mais être avec toi c’est mécanique
c’est lourd pis ça brise tout le temps
sont pas très jolis
les mots que je t’ai dits
tu t’es mise à crier comme avant
tellement fort que t’en perds tes dents
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2. |
Le premier domino
03:37
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j’ai peut-être pris trop mon temps
avant d’commencer à bouger
j’y ai peut-être un peu trop pensé
j’voulais pas m’tromper noir ou blanc
j’ai peut-être mal choisi
en choisissant rien et pourtant
le goût de tout fait mal
faudrait laisser tomber le premier
tomber le premier domino
et on pourrait débouler
dans le beau
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3. |
Triste comme ta robe
05:40
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triste comme ta robe
dans pas de vent
un fantôme
de corde à linge
j’avale la roche
dans ma voix
je n’ai plus faim
j't’un peu trop plein
j’ai cherché dans le froid
des indices de toi
j’ai suivi dans la neige
des traces de pas
j’ai usé des fenêtres dans
l’espoir de t’y voir
monté la montagne
et croisé des morts
j’revenais de l’hiver
et toi du Brésil
slotche dans mon verre
sable sur tes cils
les cernes de calcium
en dessous de mes yeux
cassent quand on rit
le printemps jouit
j’ai brûlé des tam-tams
pour réchauffer mon corps
fabriqué un nid
pour y passer la nuit
les gens font du sport
et moi je m’endors
les gens font du sport
et moi je m’endors
d’la fumée rose
dans nos poumons
et on explose
pose pas d’question
j’ai cherché dans le froid
des indices de toi
j’ai suivi dans la neige
des traces de pas
j’ai usé des fenêtres dans
l’espoir de t’y voir
j’ai monté la montagne
et j'ai croisé des morts
j’ai brûlé des tam-tams
pour réchauffer mon corps
fabriqué un nid
pour y passer la nuit
les gens font du sport
et moi je m’endors
les gens font du sport
et moi je m’endors
les gens font du sport
et moi je m'endors
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4. |
Tant pis pour nous
02:52
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marcher seulement sur les craques du trottoir
cueillir les fleurs qui poussent dans le noir
cris de paillettes pour enterrer les morts
retourner ses paupières à l’envers
laisser les moineaux pondrent dans ses cheveux
se donner le hoquet pour manquer d’air
et si on pogne en feu
et si on casse en deux
et si on pogne en feu
tant pis pour nous tant pis tant pis pour nous
un langue-à-langue la bouche pleine de «je veux»
renoncer à ton corps couleur dent-de-loup
avaler le cristal qui fend le cou
boire le café de trop qui mord le front
regarder brûler les yeux de bengale
regarder brûler nos yeux de bengale
et si on pogne en feu
et si on casse en deux
et si on pogne en feu
tant pis pour nous tant pis tant pis pour nous
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